par edwige | Oct 1, 2021 | Edwige Bodin
En tant que maman d’une petite fille de 5 ans maintenant, je n’ai pas pu échapper au visionnage de la Reine des Neiges et de la Reine des Neiges II. Visiblement, nous n’avons pas la même lecture de ces films avec mon enfant. Si elle est absolument ébahie par les belles robes, les superbes chansons (qui restent en tête, merci ! 🙂 ) et l’humour décapant d’Olaf, je suis en interrogation du chemin amoureux des deux sœurs : Elsa et Anna.
A l’éclairage de La Prophétie des Andes de James Redfield, et notamment de la 8me révélation, j’ai choisi de m’interroger sur les choix amoureux de ces dernières. Elsa n’est quand même pas une princesse ou reine « comme les autres » dans le sens où elle est célibataire. Et ça, dans l’univers du dessin-animé, c’est franchement rare ! Sa sœur, quant à elle, affiche une certaine désinvolture quant au sentiment amoureux, ainsi que des comportements qui pourraient ressembler à de la dépendance. Dans le 1erfilm de la Reine des Neiges, elle tombe amoureuse du premier homme rencontré. Homme qui s’avère vicieux, le prince Hans n’a finalement rien d’un prince.
J’ai donc trouvé intéressant d’aborder la thématique du choix amoureux . Si Anna a vite compris la leçon, d’autres s’évertuent à rencontrer et choisir les mauvaises personnes en couple. Elles nourrissent ainsi le sentiment d’une mauvaise estime d’elles-mêmes et de codépendance affective.
Qu’est-ce que la codépendance ?
Dans mes recherches, j’apprends que le mot « codépendance » a été utilisé pour la 1refois à la fin des années 70, pour décrire l’état de quelqu’un vivant avec un alcoolique, ou attaché à lui d’une manière ou d’une autre. Le codépendant est par définition celui qui essaie de gérer et de maîtriser une situation non maîtrisable. Vouloir sauver une personne dont l’addiction est l’alcool peut entrainer un conjoint, l’entourage, la famille dans des troubles difficilement supportables. La tendance à des émotions de colère dans ce genre de relations sont alors dominantes, certains allant jusqu’à en perdre la santé.
Aujourd’hui, la codépendance peut s’étendre à toutes les relations qui ne sont pas nourrissantes en soi et qui conduisent à se vider soi-même de son énergie : relation adultère, relation avec des personnes dites « pervers narcissique » ou « hystérique »… Bref, toute relation qui quelque part fait souffrir. Il conviendra d’accepter qu’une relation amoureuse n’a pas pour objectif de faire souffrir, elle doit être au contraire source de vitalité, d’épanouissement et de bonheur. Et ça, de base, il est peut-être difficile de se rendre compte tant il a été admis dans l’inconscient collectif une version de l’amour qui est une souffrance en soi, que les histoires d’amour finissent mal, ou comme Olaf le déclare à Anna que l’amour c’est faire passer les besoins de l’autre avant les siens… Alors comme savoir si l’on est codépendant ?
Le comportement dépendant
A priori, les indices de codépendance consistent à accorder plus d’attention aux actions et aux sentiments d’une autre personne qu’à soi-même, et à croire qu’il faut tout maîtriser.
« Quand je pense tout le temps à ce que mon partenaire fait, quand est-ce qu’il va rentrer à la maison, quand je m’inquiète de savoir de quelle humeur il sera, si nous allons encore nous disputer pour une énième faute que j’aurais commise et que je me plie déjà en quatre pour l’accueillir, est-ce de la codépendance ? »
« Si je suis toujours dans l’attente que cette femme mariée me rappelle, que je me tiens à disposition tous les jours au cas où il lui serait plaisant de me voir, que je me sens vide et sans intérêt tout le temps sauf quand elle est avec moi, est-ce de la codépendance ? »
Voici des questions qui m’ont été posées, bien sûr je pourrais faire état d’autres situations. Et surtout peu importe le titre donné, codépendance ou pas, une personne se rend compte que la situation ne lui convient pas, qu’elle ressent de la douleur dû à une émotion négative et elle veut que ça change. Donc, il s’agit surtout de comprendre que lorsque notre comportement est dominé en fonction de ce que font des tierces personnes, nous ne sommes plus dans une connexion avec nous–mêmes. Et quand notre niveau d’énergie varie de manière systématique en fonction de ce que peut dire ou faire l’autre, quand on a l’impression qu’on doit redoubler d’attention et de contrôle pour que cela fonctionne, il s’agit d’une forme de codépendance.
Pour résumer, les principales caractéristiques de la codépendance sont quand :
- l’attention d’une personne est entièrement centrée sur les actions de l’autre,
- l’une a désespérément besoin de l’énergie de l’autre,
- la personne cherche à tout maîtriser,
- sa vie est plus ou moins bloquée ou en suspens,
- la personne perd de vue ses propres buts,
- la relation fonctionne sur des rôles et des attentes stéréotypés,
- la personne sent que l’autre est en train de la vider de son énergie.
Pour toutes les personnes ayant vécu ce genre de relation, ou qui continuent d’en vivre, sachez qu’il y a forcément d’autres issues. Le premier pas est d’en avoir conscience. Tout le monde, homme ou femme, n’est pas condamné à vivre toute sa vie des relations bancales. D’ailleurs, Anna, notre héroïne, a rencontré son grand amour, justement après une première histoire à sens unique. Intéressons-nous maintenant au sentiment de complétude.
Qu’est-ce que le sentiment de complétude ?
Pour moi, le sentiment de complétude, c’est lorsqu’on se sent bien même dans la solitude. On se sent en paix, en joie, en confiance, en amour. La solitude est dans ce cas une source de bien-être car liée à la conscience de soi. La complétude tire sa source dans la complémentarité entre l’énergie féminine et l’énergie masculine. Elle est à comprendre dans le sens de l’épanouissement et de plénitude, lorsque l’on apprivoise les deux énergies. Cela signifie que nous ne sommes pas dans une situation de besoin ou de manque. Par conséquent, en situation de relation, nous sommes capables de demeurer nous-mêmes.
En ce sens, Elsa est une personne complète. En contact avec la (sa) nature, pont entre les éléments, elle vit une forme d’autosuffisance (dans le sens positif du terme) et de liberté sauvage. Elle me fait penser à cette citation : « Quand je suis seule, les fleurs sont vraiment visibles. Je peux faire attention à elles. Je les sens comme une présence. » May Sarton, Journal of a solitude. Elsa est devenue un cercle complet en lien avec l’énergie universelle. Et c’est à ce stade semble-t-il que nous sommes prêts à vivre le véritable amour.
De la complétude au véritable amour
Dans La Prophétie des Andes, il est évoqué les luttes de pouvoir inhérentes dans les couples si les personnes ne sont pas complètes. Alors pour savoir si une personne est prête à vivre une relation de véritable amour, elle:
- peut vivre de façon satisfaisante sans partenaire
- n’emprunte pas à d’autres leur énergie
- sait demeurer centrée sur sa propre énergie
- sait honnêtement ce qu’elle ressent
- communique sans critiquer ni manipuler
- n’utilise pas des mécanismes de domination
- peut rester détachée des problèmes de son/sa partenaire
- peut agir pour atteindre ses propres buts.
Alors, êtes-vous prêt à aller atteindre votre complétude pour vivre le véritable amour ? Voici quelques petits trucs faciles à mettre en place…
Les petits trucs de Mam’coach
- Repérer les signes avertisseurs de la codépendance, questions à se poser : est-ce que j’attire des gens blessés qui ont besoin d’aide quitte à m’oublier ? Est-ce que je minimise mes besoins et mes désirs ? De manière générale, est-ce que je fais passer l’autre avant quitte à remettre mes projets à plus tard ? Est-ce que la conduite de l’autre m’amène à me faire du souci pour ses problèmes plus que pour les miens ?
- Penser à prendre du temps pour apprendre à vous connaître vous-même.
- La confiance en soi est un domaine à explorer continuellement. Des relations de codépendance peuvent prendre racine dans le manque de confiance en soi. Une personne qui n’a pas confiance en elle va entretenir la jalousie, une peur de perdre sa ou son partenaire ou ses amis. Elle est constamment dans le doute, l’incertitude et dans la peur de la solitude.
- Pour donner une nouvelle dynamique à une relation, il est possible de s’appuyer très concrètement sur l’analyse transactionnelle.
- Lire des ouvrages sur les relations humaines. Je ne peux que conseiller l’excellent roman de James Redfield : La Prophétie des Andes.
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par edwige | Mai 18, 2021 | Edwige Bodin
Il y a une question qui m’a toujours titillée en regardant le Roi lion, comment est-ce possible que deux frères aient une personnalité si différente ? Comment Scar, par jalousie, en arrive à tuer son propre frère pour prendre le pouvoir ?
Sans parler d’aller jusqu’à tuer ses frères et sœurs, sujet bien présent dans la mythologie ou dans les contes, la jalousie ou les problèmes relationnels sont courants dans les fratries (que ce soit durant l’enfance ou à l’âge adulte). Si la jalousie est constructrice de la personnalité lorsque nous sommes enfants, elle peut être un véritable fardeau à l’âge adulte.
J’ai donc trouvé intéressant d’aborder la thématique de la position de naissance dans la construction de la personnalité, ainsi que la place de la jalousie. Aussi, je vous proposerai des questions à explorer sur les thèmes de la fratrie, des relations et de la jalousie.
Scar – Mufasa, deux frères, un seul trône
Au début du dessin-animé, nous assistons à la cérémonie de naissance de Simba. Ce lionceau est le fils de Mufasa, le roi de la jungle. Cette naissance n’est pas sans enjeu, cela signifie que Simba sera l’héritier du trône.
Scar, le frère de Mufasa rêve justement d’accéder un jour au trône. La naissance de ce petit lionceau anéantit à tout jamais ses rêves d’y accéder. Il met donc au point un plan machiavélique.
Il tue Mufasa et fait croire à Simba qu’il est responsable de la mort de son père. Par conséquent, Simba fuit à travers la savane. Scar a ainsi le champ libre pour voler le trône.
Dans le Roi Lion, ce qui se passe entre Scar et Mufasa est bien un enjeu de pouvoir. Symboliquement, c’est aussi ce qui peut se jouer dans la fratrie… La place de l’aîné peut être enviée, désirée, parfois pour la simple raison qu’il est le premier.
La position de naissance, pour expliquer certains aspects de l’identité
Selon la position de naissance, certains s’accordent à dire que des traits de la personnalité ou de l’identité pourront être attribués à l’aîné ou au puîné. Des caractéristiques ont aussi été définies pour les familles recomposées, quand un enfant a été adopté, quand la fratrie est supérieure à deux enfants, dans le cas de jumeaux, mais aussi pour un enfant unique… Ici, je m’attache à rester sur le fil conducteur de la relation entre Scar et Mufasa, soit une fratrie de deux enfants.
Attention, la position dans la fratrie ne suffit pas à elle seule pour comprendre tous les aspects de l’identité ou de la personnalité d’un individu.
Selon certains psychologues, la personnalité de l’aîné se caractérise par une tendance au perfectionnisme, au goût de l’ordre. Il peut avoir une tendance au besoin de contrôler les situations. Il est généralement travailleur et discipliné. Logique, l’aîné est souvent pourvu d’un bon esprit critique. Adulte, il sera tenté de vouloir aider et protéger les autres, étant donné qu’il s’est identifié à la fonction parentale dès son plus jeune âge.
Le deuxième enfant lui doit dès sa naissance partager l’attention de ses parents avec un autre. Il ne connaîtra pas cette « exclusivité », il prend très tôt l’habitude de devoir partager. L’aîné sera son modèle et stimulera son envie de le dépasser. Ses relations avec lui seront ambivalentes. Il l’admire autant qu’il en est jaloux. Pour se distinguer de l’aîné et avoir une place au sein de la famille, il va donc se construire, en apparence, à l’opposé du premier. Si celui-ci est obéissant, il deviendra un « rebelle ». Si l’aîné excelle dans la pensée rationnelle, il sera un grand émotif, si l’aîné est introverti, il sera extraverti…
Voilà qui éclaire un peu plus sur l’opposition des personnalités de Scar et de Mufasa, mais comment expliquer cette profonde jalousie ?
Comment expliquer la jalousie dans une fratrie ?
Il convient tout d’abord de dissocier l’envie et la jalousie. L’envie survient lorsqu’on désire ce qu’une autre personne possède. La jalousie émerge lorsqu’une autre personne désire quelque chose (ou quelqu’un) qui nous appartient. Et ce qui semble appartenir à l’enfant, c’est la maman, le papa, leur amour, leur temps, leur disponibilité… Par définition, les sources de rivalité entre les enfants sont nombreuses. Différentes relations découlent de ces enjeux.
Il y a les relations verticales des parents avec leurs enfants et les relation horizontales des enfants entre eux. Qu’il soit le chouchou et ou le rejeté, l’enfant est quoi qu’il en soit marqué par la place qu’il occupe dans le cœur de ses parents (relations verticales). Les relations horizontales s’en trouvent fortement imprégnées. Comment considérer cet aîné qui semble avoir plus que soi ? Comment réagir face à ce puîné qui semble avoir plus de considération de la part de la maman ?
Mais la jalousie évolue avec le temps, elle est un préalable à l’émergence des sentiments sociaux …
Les relations dans une fratrie, la jalousie : quels impacts dans nos relations d’adultes ?
Que l’on soit l’aîné ou le puîné, les tensions ressenties dans l’enfance peuvent être à l’origine d’un sentiment de supériorité ou d’infériorité. Et oui, on l’a vu, si le rang de naissance a un impact sur notre personnalité, elle a forcément un impact sur nos relations. Ce que nous projetons sur autrui, on ne s’en rend pas forcément compte, c’est ce qui s’appelle une zone d’ombre. Quand on en a conscience, cela permet d’identifier ses besoins ainsi que les manques à combler.
Voici des questions qui peuvent aider dans un cheminement intérieur :
- Quels traits de votre personnalité vous paraissent liés à votre rang de naissance ?
- Avez-vous (eu) des conflits dans votre fratrie ? Pourquoi ?
- Dans votre famille, vos parents avaient-ils un « chouchou » ?
- Dans votre travail, vous sentez-vous souvent le préféré ou l’exclu ? Quel effet, cela vous fait-il ?
Aussi, la jalousie peut être ressentie pour des personnes en dehors de la famille, de la fratrie, notamment dans le cercle amical ou amoureux. Car de manière générale, la jalousie d’adresse à une personne aimée. « Que cette personne puisse donner son affection à quelqu’un d’autre fait que le jaloux se sent spolié d’un « bien » qui, selon lui, devrait n’appartenir qu’à lui ; il est « volé » par un rival. »
Voici des questions intéressantes à se poser :
- Avez-vous tendance à être jaloux de votre (vos) frères, de votre (vos) sœurs ?
- Que n’aimez-vous pas chez votre (vos) frères, votre (vos) sœurs ?
- Qu’admirez-vous chez votre (vos) frères, votre (vos) sœurs ?
- Y a-t-il des comportements que vous admirez chez des personnes du même sexe que vous ?
Alors, êtes-vous prêt à aller explorer vos relations entre frères et sœurs pour mieux vous comprendre et partir à la chasse de ressentis négatifs qui pourraient vous embarrasser actuellement dans votre vie ? Je vous le souhaite, car se comprendre pour mieux être aligné constitue en soi une réelle libération.
Les petits trucs de Mam’coach
- La confiance en soi est un domaine à explorer continuellement. La jalousie peut prendre racine dans le manque de confiance en soi. Une personne qui n’a pas confiance en elle va entretenir la jalousie, une peur de perdre sa ou son partenaire ou ses amis. Elle est constamment dans le doute, l’incertitude et dans la peur de la solitude.
- Pour donner une nouvelle dynamique à une relation, de stopper des jeux psychologiques, il est possible de s’appuyer très concrètement sur l’analyse transactionnelle.
- Si vous avez envie d’approfondir le sujet de la fratrie, je vous conseille cet excellent ouvrage de Lisbeth von Benedek « Frères et sœurs pour toujours – L’empreinte de la fratrie sur nos relations adultes. » Ce livre donne autant de repères pour comprendre nos relations et choix de vie, que d’écueils à éviter pour les parents avec leurs enfants.
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par edwige | Avr 20, 2021 | Edwige Bodin
Je ne sais pas vous, mais moi, l’histoire de Robin des Bois a bercé mon enfance. Et j’ai pu remarquer que ce dessin animé vient révéler des croyances profondes de notre rapport à l’argent. Certaines croyances que je qualifierais d’ailleurs de limitantes.
L’argent peut parfois être un tel tabou, que lesdites croyances peuvent être dures à débusquer. Moins en parle, plus on crée un malaise et un flou qui alimentent de la peur. Par conséquent, on peut nourrir une relation à l’argent difficile voire conflictuelle.
Il me semble important d’aborder ce sujet, car l’argent est source de stress et de maux pour beaucoup, que l’on soit riche ou pauvre d’ailleurs, l’énergie du manque ne fait pas la différence. Ce qui peut parfois sembler illogique et irrationnel, certaines personnes dites « riches » comptent le moindre sou, persuadées qu’elles n’ont pas les moyens alors que d’autres un peu plus modestes vivent avec cette énergie de vivre confortablement.
La question se pose alors : comment assainir ou nettoyer sa relation à l’argent ? Nous allons nous attacher à parcourir l’histoire de Robin des Bois pour questionner nos croyances et les expressions liées à l’argent. Nous tenterons de comprendre les origines du manque. Enfin, nous renouerons avec l’énergie de l’abondance.
Robin des Bois – l’histoire
L’histoire de Robin des Bois, en gros, c’est celle-ci : le roi Richard est parti en croisade. Son frère, le prince Jean, usurpe la couronne et gouverne l’Angleterre. Ce prince cruel cherche à s’emparer de toutes les richesses du royaume et vole l’argent des malheureux.
Comme Robin des Bois et son ami Petit Jean trouvent ceci injuste, ils dérobent les sacs d’or au prince Jean pour les redonner aux habitants.
Pour se venger, prince Jean nomme un percepteur d’impôts pour récupérer les pièces d’or auprès des habitants. Ceux-ci sont de plus en plus malheureux, ils n’ont plus rien à manger.
Le prince Jean organise un concours de tir à l’arc dans l’espoir d’arrêter Robin. Même, s’il est déguisé, il est démasqué à l’issue du tournoi. Il réussit à s’enfuir avec la belle Marianne.
Furieux, le prince Jean, jette tous les amis de Robin des Bois en prison. Une nouvelle fois déguisé, Robin parvient avec l’aide de petit Jean à libérer ses amis. Aussi, il en profite pour aller rafler les trésors de prince Jean. Ils parviennent tous à s’enfuir in extremis.
Pour finir, tout est bien qui finit bien. Le prince Jean et les méchants sont arrêtés, le roi Richard revient, les habitants sont soulagés et Robin et Marianne se marient.
Questionner les croyances ou les expressions liées à l’argent
Les croyances qui peuvent être mises à jour dans Robin des Bois :
- Les riches sont riches parce qu’ils exploitent les pauvres.
- Les riches sont de plus en plus riches, les pauvres sont de plus en plus pauvres.
- Voler de l’argent aux riches, c’est bien.
- Plus on est riche, plus on veut de l’argent.
- Les riches aiment compter leurs sous, ils sont radins.
- Les riches sont méchants et les pauvres sont gentils.
Mais bon si on sort les pensées, croyances de leur contexte, concrètement, tous les riches sont-ils sont riches parce qu’ils exploitent les pauvres ? Est-ce qu’une personne issue d’un milieu modeste ne peut pas devenir riche ? Est-ce que la gentillesse ou la méchanceté sont liées au niveau de vie ? J’aime cette phrase de Coluche qui dit : « Si on écoutait ce qui se dit, les riches seraient les méchants et les pauvres seraient les gentils, et bien sûr tout le monde veut devenir méchant. » De quoi mettre à mal certaines de nos croyances…
Dans Robin des Bois, la cruauté du prince est telle, son rapport à l’argent si malsain, que cela paraît tout à fait normal que Robin des Bois lui vole de l’argent. En ce sens, voler devient salutaire. A aucun moment, on se dit que voler c’est mal, non, c’est normal. Le prince méchant n’a que ce qu’il mérite.
Aussi, nous engrangeons depuis notre tendre enfance des expressions, des maximes liées qui peuvent conditionner notre rapport à l’argent. J’en ai répertoriées certaines :
- L’argent ne pousse pas dans les arbres
- L’argent est source de tous les maux.
- Jeter l’argent par les fenêtres.
- L’argent ne fait pas le bonheur.
- L’argent rend fou.
- Il faut travailler dur pour réussir.
- Gagner sa vie.
- L’argent est sale.
Comme dans l’histoire de Robin des Bois, est-ce que toutes ces phrases sont des vérités absolues ? Sont-elles à remettre en en question ?
Il semble opportun de rappeler que notre système de croyances se conçoit dès l’enfance, et j’ai trouvé une théorie intéressante sur les origines de l’énergie du manque.
Comprendre les origines de l’énergie du manque
« Peter Koenig a mis en évidence qu’être un enfant non désiré (ce qui ne veut pas dire pas aimé !) impacte le rapport à la vie et à l’argent.
Ce non-désir peut se manifester à plusieurs périodes :
- A la conception : un ou les deux parents ne désirent pas d’enfant à ce moment-là.
- Au moment de la naissance : un ou les deux parents désirent un enfant d’un autre sexe.
- Au cours de l’enfance : un ou les deux parents ont du mal à assumer leur parentalité, principalement face aux événements non résolus avec leurs propres parents, et ainsi transmettent à l’enfant leur peur et manque. Celui-ci interprète ainsi qu’il n’est pas aimé et éprouve un sentiment d’insécurité auprès de son père et d’amour conditionnel auprès de sa mère.
L’enfant non désiré va naturellement se dire (selon le degré auquel il a été confronté à cette réalité) : « puisque je ne suis pas désiré, je ne mérite pas la vie, je n’en suis pas digne. »
Cela aura inconsciemment des répercussions sur ses choix de vie et donc son rapport à l’abondance. Par exemple, il en fera beaucoup, mettra la barre haut (pour montrer qu’il mérite la vie), voudra être « parfait », le gentil garçon ou la gentille fille vis-à-vis du ou des parents concernés, ne supportera pas de commettre des erreurs (se voyant comme une erreur), et enfin aura une grande facilité à donner de son temps, son soutien, voire de l’argent mais beaucoup de difficultés à recevoir. »
Le Prince Jean semble nourrir une relation particulière à sa maman, puisque dans le dessin-animé on le voit sucer son pouce comme un enfant tout en appelant à sa maman. J’extrapole un peu, mais le prince Jean a peut-être été moins désiré que son frère le roi Richard ? Peut-être n’a-t-il pas eu les faveurs parentales ? Auquel cas, il a reporté son attention sur l’argent pour combler son besoin d’amour.
Créer l’abondance à partir de l’amour
Il ne suffit pas d’être riche pour se sentir riche. De même que ce n’est pas l’argent présent sur un compte en banque qui permettra un bonheur absolu. Nous créons l’abondance à partir de l’amour.
« L’argent peut acheter une maison, mais pas un foyer. Il peut acheter un lit mais pas le sommeil. L’argent peut acheter une horloge mais pas le temps. Il peut acheter un livre, mais pas la connaissance. L’argent peut acheter une position, mais pas le respect. Il peut acheter du sexe, mais pas l’amour. » Proverbe chinois.
Lorsque nous nous concentrons sur ce que nous n’avons pas, sur ce que nous sommes pas, avec l’énergie du manque, comme si tout était déjà écrit et que la situation ne pouvait pas changer, nous sommes enclins à vivre dans le stress, la colère et la douleur.
Lorsque l’on est relié à ce que nous possédons déjà, à ce que nous sommes, et ce dans la gratitude, il est plus aisé de vivre dans la joie et la sérénité. Quand on comprend et ressent l’abondance d’amour, nous sommes à même de recevoir l’abondance d’argent. Désormais capables de donner, nous pouvons recevoir… 😉
Les petits trucs de Mam’coach
- Donner et recevoir consciemment :
L’argent, c’est un Intermédiaire entre un acheteur et un vendeur, en ce sens, c’est un « facilitateur de transaction commerciale. » C’est une devise qui permet de donner de la valeur à des « biens ». Quand vous êtes intéressé par une assurance, une maison, un vêtement, une thérapie ou un livre, à un moment vous posez la question : « combien ça coûte ? Evidemment, la réponse sera donnée en argent. Ensuite, machinalement, vous vous poserez les questions suivantes : Ai-je les moyens ? Si la réponse est non, l’envie ou le besoin peuvent être si forts, qu’on trouvera justement les moyens de financer cet achat. Suis-je prêt à mettre le prix pour ce « bien » ? Je peux avoir les moyens de payer cette assurance, mais je ne suis pas disposé à payer ce prix-là au vu de ce que cela va m’apporter.
- Noter vos croyances sur votre rapport à l’argent. Si elles sont limitantes, il faut les reprogrammer. :
- Renouer avec la gratitude et ce qui n’a pas de prix, ce pourquoi vous êtes reconnaissant : un moment passé en famille, une attention de votre conjoint, une nouvelle habitude dont vous êtes fier…
- Créer des intentions positives.
- Se concentrer dans l’énergie de la personne qui prend sa vie en main, pas dans l’énergie de celle qui se concentre sur le manque.
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Alors, êtes-vous prêt à vivre une nouvelle relation à l’argent ?
Je vous le souhaite, car je pense que quand l’argent est pris comme quelque chose de trop sérieux, trop lourd, il est source de beaucoup de difficultés, maux, douleurs. Alors qu’il doit être « au service de », il devient « la condition à ». Or, il y aussi beaucoup de choses qui n’ont pas de prix et qui méritent notre attention. Lorsque nous entretenons une relation joyeuse avec l’argent, c’est à ce moment-là qu’il a envie lui aussi d’investir nos vies.
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par edwige | Mar 16, 2021 | Edwige Bodin
Avez-vous vu Soul, le film d’animation sorti en 2020 produit par Pixar Animation Studios pour Walt Disney ? Si non, je vous raconte un peu l’histoire…
Joe Gardner est un professeur de musique de collège qui rêve depuis longtemps de jouer du jazz sur scène. Alors que ses projets rêvés sont sur le point de se réaliser, Joe est victime d’un accident. Son âme et son corps se sépare. L’âme de Joe est transportée au « You Seminar », un centre dans lequel les âmes se développent et gagnent des passions et leur personnalité avant d’être transportées dans un enfant nouveau-né. Il va se retrouver à devoir guider 22, une âme qui ne trouve pas sa passion et refuse de se rendre sur Terre.
Comme vous pouvez le constater, ce film pose des questions existencielles, à savoir quel est le sens de la vie ? quelle est notre mission de vie ? Allez, je me lance on va réfléchir un peu à ces questions pour s’approprier certains outils du coaching en développement personnel et professionnel.
Quel est le sens de la vie ?
Alors que je découvrais la philosophie, il y a bien longtemps, en classe de terminale, cette question aurait pu me rendre complètement marteau. Cela me dépassait complètement, c’était abstrait, subjectif… Et vivre, pourquoi finalement ? Puisque la fin est toujours la même…
D’ailleurs, quand on regarde le film Soul, cela met aussi en lumière cette question. C’est quand Joe Gardner commence à toucher son rêve du doigt que tout s’arrête. Franchement, ce n’est pas juste ! Tout ça pour ça ?
Puis il y a quelques années, il m’a été donné à voir une autre façon de formuler cette question, et j’avoue que j’ai beaucoup plus accroché au concept. La question, la voici : quel est le sens de ma vie ? A question différente, réponse différente…
En fait, cette formulation a tout changé pour moi, mon état d’esprit n’était plus du tout le même, car je devenais pleinement actrice de mon existence. La vie, qui était un concept abstrait, devenait désormais plus limpide. Il s’agit bien de MA vie et lui donner un sens est MON choix. Ouf ! Parce que trouver le sens de la vie (sa), ça appartient à chacun. Ce qui est valable pour moi n’est sûrement pas valable pour une autre personne et c’est totalement logique.
Pour trouver du sens à sa vie, on ne peut donc pas s’épargner d’apprendre à se connaître, de déterminer ce qui compte le plus pour nous. Dans ce cas, il faut prendre le choix d’un travail d’exploration de soi. C’est sûrement le choix le moins facile. Le chemin peut être douloureux, difficile, mais bon la (les) destination(s ) sont souvent magiques et marquées par la joie. Enfin, pour donner du sens à sa vie, il convient de s’interroger sur sa mission de vie.
C’est quoi la mission de vie ?
Dans Soul, 22 est une âme en perdition car elle ne trouve pas sa passion. Ce petit truc en plus qui constituera la base de sa mission de vie sur Terre. Joe Gardner, lui, avait trouvé sa passion mais s’était résigné à en vivre pour devenir professeur de musique au collège, un métier en sorte.
En fait, le concept de mission de vie, peut être connu sous plusieurs noms, certains parleront de grand rêve ou de vocation ou de but ou de grand objectif de vie… Néanmoins, derrière ces termes, je crois qu’on parle tous plus ou moins de la même chose.
Là aussi, de prime abord, ces concepts peuvent paraître un peu flous. D’ailleurs, pour ceux qui n’ont jamais vraiment réfléchi à cette question, si on pose la question sans forme ni ménagement « quelle est ta mission de vie ? », il est fort probable qu’un grand silence s’installe… « Euh, ma mission de vie ? non, je ne sais pas… enfin t’entends quoi par mission de vie ??? »
Pour moi, la mission de vie, c’est comme l’étoile du berger. Elle est toujours au-dessus de notre tête et nous guide quand nous pensons parfois être dans le noir. Cela dépasse la raison et c’est bien plus qu’un travail ou un métier. Ainsi, il est essentiel de savoir de quoi est faite cette étoile, car c’est pour sans doute un jour la toucher, que nous nous attachons à faire un projet de vie, un plan ou des plans d’actions, que l’on choisit telle ou telle direction ou orientation… Pour résumer, la mission de vie, plus qu’une destination, c’est la direction que l’on choisit de suivre dans la vie.
Et cette direction, il convient de lui trouver des repères, sinon cela revient à laisser sa vie aux mains d’événements aléatoires, bref de laisser le hasard faire les choses pour soi…
Quels sont les repères pour accéder à sa mission de vie ?
Le premier repère, ce sont les valeurs. On ne peut pas partir à la conquête de sa mission de vie sans être aligné avec ses valeurs, c’est fondamental. C’est aussi une question d’intégrité, c’est-à-dire qu’il s’agit de vivre en cohérence avec ce qui est le plus important dans notre vie. Les valeurs vont être le carburant de votre véhicule pour accéder à votre mission de vie. Vivre en cohérence avec ses valeurs est un gage de bonheur et de sérénité. Aussi, les valeurs vont être la base de construction des objectifs.
Le deuxième repère, ce sont les talents, les points forts, les activités de coeur. En fait, c’est tout ce que l’on peut faire avec plaisir, confiance et amour.
Les dernières repères sont les objectifs. Ce sont les étapes que vous visiterez sur le chemin de votre mission de vie. Elles vous apporteront la preuve que vous êtes sur le bon chemin. Cela permet aussi de réajuster vos expériences si besoin est. De plus, les objectifs sont là pour garantir une motivation dans le temps.
Alors, comment construire sa mission de vie avec tous ces éléments ?
Etape 1 : Reconnaître ses valeurs
Il va s’agir d’identifier les choses qui sont les plus importantes au monde pour vous en répondant aux questions suivantes :
- Que feriez-vous si la fin du monde était programmée d’ici une semaine ?
- Qui êtes-vous quand vous êtes au mieux de vous-même ?
- Pensez à une personne que vous respectez énormément, citez les 3 qualités que vous admirez le plus chez elle.
- Quelles situations de votre vie vous ont mises dans une colère noire ?
- Quelles décisions radicales avez-vous prises suite à des chocs, des douleurs ou des révélations ?
- Imaginez-vous à la fin de votre vie. Qu’aimeriez-vous que l’on dise de vous ?
Ensuite, vous pouvez lister à partir de ce questionnaire ce que vous savez de vous :
- les valeurs qui sont importantes pour vous ;
- et leurs contraires ou « antivaleurs » que vous voulez éviter.
En vous fondant sur votre liste, choisissez vos 5 valeurs principales et cherchez ce que vous faites concrètement dans votre vie actuelle pour satisfaire cette valeur ou éviter cette antivaleur. Vivre selon ses valeurs est la base d’une vie épanouie.
Etape 2 : Trouver sa mission
« Ne demandez pas ce dont le monde a besoin – demandez ce qui vous fait vibrer et ensuite allez le conquérir. Parce que ce dont le monde a besoin, c’est de gens qui vibrent. » Howard Martin. Pour vibrer, vous pouvez vous poser les questions suivantes :
- Qu’est-ce qui vous passionne énormément ? (ex : football, inspirer les autres, la cuisine, la lecture, l’enseignement …)
- Quelles sont vos compétences ? (ex : organisation, inspirer les autres, écrire des articles, l’humour …)
- Qu’aimez-vous faire au point que vous paieriez pour le faire ?
- Que choisiriez-vous de faire si vous aviez des ressources illimitées ?
- Rédigez votre histoire personnelle, un peu comme si vous donniez des chapitres à un livre. Ex : j’ai fait le tour du monde, je suis parti à 900km de chez mes parents à 20 ans, j’ai jeûné pendant 10 jours, j’ai créé mon entreprise en étant nul à l’école …
Votre mission de vie représente le croisement entre vos passions, vos compétences et votre histoire. Si c’est encore un peu flou, demandez-vous :
- Qu’est-ce que je voulais faire quand j’étais enfant ?
- Que voulais-je devenir une fois grand ?
- Que ferais-je si le succès était garanti ?
Etape 3 : Se projeter dans sa mission de vie
Il s’agit là de vérifier si tout concorde pour commencer votre chemin vers votre « grand rêve » :
- Quand je pense à ce rêve, est-ce clair ? embrouillé ?
- Est-ce que je me sens libre ? limité ?
- Suis-je en train de m’en rapprocher ? de m’en éloigner ?
- Est-ce vraiment mon rêve ? celui de quelqu’un d’autre ?
- Qu’aurais-je à gagner si je ne réalise pas ma mission de vie ?
Quand vous concevez votre mission de vie de manière limpide, le temps est venu de construire vos objectifs.
Etape 4 : Construire ses objectifs
Vous pouvez jalonner la route qui mène à votre mission de vie, en vous fixant des objectifs, à court, moyen et long terme. Voici des questions qui peuvent vous aider à construire un objectif :
- Que voulez-vous ?
- Qu’en attendez-vous ?
- Qu’en pensez-vous ?
- Comment saurez-vous que vous l’avez obtenu ?
- Quelles preuves souhaitez-vous avoir ?
- Que se passera-t’il quand vous atteindrez votre objectif ?
- En quoi votre vie de tous les jours sera-t-elle changée ?
- Quand voulez-vous atteindre votre objectif ?
- Dans quel délai maximum voulez-vous atteindre votre objectif ?
- Combien de temps êtes-vous prêt à lui consacrer ?
- En quoi est-il important pour vous de mener à bien cet objectif ?
Les petits trucs de Mam’coach
- Ne jamais transiger sur ses valeurs. En avoir conscience permet de vivre en accord avec elles et donc de gagner en sérénité et épanouissement.
- Félicitez-vous à chaque succès, dès que vous vous sentez en accord avec vos valeurs, vos objectifs, votre mission, accordez-vous des récompenses.
- N’attendez pas le bon moment pour commencer à réfléchir à votre mission de vie, car il ne viendra sans doute jamais. Le bon moment, c’est aujourd’hui, ici et maintenant.
- Pour recevoir gratuitement la fiche outil « Construire sa vision de vie », cliquer ici.
Alors, êtes-vous prêt à suivre la route de votre mission de vie ? Je vous le souhaite, car vivre en ayant un but, tout en étant aligné, est vraiment enrichissant. Vivre de sa passion, vivre ses passions, il ne devrait pas en être autrement, non ?
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Vous pouvez aussi me retrouver ici pour découvrir mes accompagnements et ateliers.
par edwige | Fév 16, 2021 | Edwige Bodin
Le mois de février est marqué par la fête de la Saint-Valentin. Pour tout vous avouer, je ne fête jamais cette dernière. L’amour est une intention de tous les jours pas d’un seul jour. Mais là n’est pas le débat, cela reste une occasion d’évoquer avec vous ce beau sentiment qu’est l’amour.
Je vais m’inspirer du dessin animé La Belle et la Bête. Pour moi, il invite à la réflexion sur ce qu’est le véritable amour, cet attachement si profond qu’il se soucie peu des apparences.
Nous allons nous rappeler le prologue de cette belle histoire, pour aborder ensemble les sentiments d’aimer et d’être aimé(e).
La Belle et la Bête – prologue
« Il était une fois, dans un pays lointain, un jeune prince qui vivait dans un somptueux château. Bien que la vie l’ait comblé de tous ses bienfaits, le prince était un homme capricieux, égoïste et insensible.
Un soir d’hiver, une vieille mendiante se présenta au château et lui offrit une rose en échange d’un abri contre le froid qui faisait rage. Saisi de répulsion devant sa misérable apparence, le prince ricana de son modeste présent et chassa la vieille femme. Elle tenta de lui faire entendre qu’il ne fallait jamais se fier aux apparences, et que la vraie beauté venait du cœur. Lorsqu’il la repoussa pour la seconde fois, l’hideuse apparition se métamorphosa sous ses yeux en une créature enchanteresse.
Le prince essaya de se faire pardonner, mais il était trop tard car elle avait compris la sécheresse de ce cœur déserté par l’amour.
En punition, elle le transforma en une bête monstrueuse et jeta un sort sur le château ainsi que sur tous ses occupants.Horrifiée par son aspect effroyable, la Bête se terra au fond de son château, avec pour seule fenêtre sur le monde extérieur un miroir magique. La rose qui lui avait été offerte était une rose enchantée qui ne se flétrirait qu’au jour de son vingt-et-unième anniversaire. Avant la chute du dernier pétale de la fleur magique, le prince devrait aimer une femme et s’en faire aimer en retour pour briser le charme. Dans le cas contraire, il se verrait condamné à garder l’apparence d’un monstre pour l’éternité. Plus les années passaient et plus le prince perdait tout espoir d’échapper à cette malédiction ; car en réalité, qui pourrait un jour aimer… une bête ? »
Texte français de Claude Rigal-Ansous
C’est quoi l’amour ? Comment aimer ?
Le prologue de la Belle et la Bête nous rappelle à quel point nous nous disposons à nous fier aux apparences. D’ailleurs, lorsqu’une personne recherche un ou une partenaire en amour, elle avance souvent un catalogue de critères : « la personne avec qui je veux être doit être comme ceci et comme cela », « elle ressemble à ci ou à ça », « elle aime faire telle ou telle chose »… Bref, on dirait une commande passée au Père Noël !
Quand on aime vraiment, se soucie-t-on des détails ? Prenons un exemple qui m’est cher et qui parlera à beaucoup de parents. Bien que nous ayons connaissance des défauts et des qualités de nos enfants, nous les aimons. Nous les aimons par-dessus tout. C’est ce que l’on nomme amour inconditionnel, l’amour le plus pur qui soit. Il n’y a pas de cadre, de contraintes, de conditions à cet amour, il est là. Si vous voyez de quel amour je parle, vous conviendrez, que le plus important est de s’aimer soi-même de cette manière.
L’amour de soi est plus qu’une simple condition, il est l’essence même de notre être.
Parfois, certaines personnes disent : « je m’aime, mais je suis comme ceci. ». Pour décrypter, elles s’aiment, mais elles se jugent elles-mêmes sur un trait négatif de leur personnalité. S’aimer soi-même ne signifie pas nier ses défauts. Non, ce n’est pas l’idée. Mais que pensez-vous d’une tournure de phrase différente : « Je suis comme ceci, et je m’aime. » Tout de suite, cela prend une dimension différente, et je ne sais pas si vous avez remarqué mais l’émotion est différente aussi. On a beaucoup plus envie de sourire sur la 2me proposition que sur la 1re.
En s’aimant de manière inconditionnelle, il est bien plus aisé d’aimer l’autre, de nourrir des relations de qualité, en amitié, en famille, avec ses enfants. Et dans le couple aussi. Quand on est en paix avec soi, on a beaucoup plus de facilités à aimer l’autre pour ce qu’il est et non ce qu’il fait ou ne fait pas. Se concentrer sur ce que l’autre a de plus positif, sans attentes impossibles et sans jugements, permet sans nul doute une relation amoureuse des plus harmonieuses.
Et là vous direz, ok si moi, je m’aime, si j’aime l’autre de manière inconditionnelle, comment m’assurer que ce même autre va m’aimer de ce même amour ?
C’est quoi l’amour ? Comment être aimé(e) ?
Certaines personnes se plaignent parfois de ne pas être aimées. Nous avons trop tendance à oublier que l’être humain a besoin de cohérence, ce qui implique un phénomène d’auto-vérification. Cela signifie que nous recherchons auprès de l’autre la représentation que nous avons de nous-mêmes pour qu’elle devienne une vérité.
Si on ne s’estime pas digne d’être aimé(e), si pour une raison ou pour une autre, nous ne nous aimons pas, il est certain que l’autre ne nous aimera pas plus que ce que l’on s’accorde à nous-même. Lorsque l’on a tendance à s’évaluer, à se juger, il n’est pas possible de demander à l’autre de ne pas le faire. Encore une fois, lorsqu’on (s’) aime, on ne juge pas. On ne vit pas dans la peur d’être jugé(e) non plus.
Pour s’aimer, on peut commencer par être inconditionnellement positif, en ayant pour soi de l’attention et des attentions. Parfois, on peut avoir des attentes vis-à-vis de l’autre. Ce sont de précieuses informations pour connaître la nature de nos besoins. Si le besoin est d’être reconnu(e) par exemple, qu’est-ce qui empêche de se dire à soi-même : « Tu existes pour moi, je te vois tel(le) que tu es ». « Je vois ce que tu fais, tu es important(e) pour moi ». « Je tiens compte de toi, tes besoins sont mon essentiel. »
Cette attention, ces attentions accordées par et pour soi-même, vont se répercuter sur la façon dont l’autre a de vous aimer. Se valoriser soi-même, se reconnaître soi-même dans ce que l’on fait et l’on est, pour être valorisé(e) et reconnu(e) dans ses relations. Et oui, être aimé(e), cela commence encore et toujours par un travail sur soi, pour vivre le plus beau cadeau de la vie…
« Aimer et être aimé, le plus beau cadeau de la vie »
Il s’agit du sous-titre à l’ouvrage du Dr Deepak Chopra « Le Chemin vers l’amour ». Je vous fais part de citations positives tirées du livre qui aideront, celles et ceux qui le souhaitent, à mieux cheminer vers l’amour…
- « Vous avez été créé pour être complétement aimé et complétement aimable durant toute votre vie. »
- « Quand vous vous percevrez comme esprit, vous ne vous contenterez pas de ressentir l’amour, vous serez l’amour. »
- « A travers la personne que vous aimez, vous participez à l’amour universel. Si vous apprenez à observer en profondeur, vous verrez que votre réalité n’est qu’amour. »
- « Il n’y a pas de peur dans l’amour ; l’amour parfait chasse la peur. »
- « C’est l’aptitude à vous voir vous-même comme aimable qui rend possible la passion. »
- « Le seul besoin que nous ayons est d’être vu comme réel. »
- « Un simple point du cœur peut se dilater et libérer le monde. »
Les petits trucs de Mam’coach
- Améliorer son estime de soi, sa confiance en soi .
- Faire le point avec vous-même pour vous aimer de manière inconditionnelle, intéressez-vous à vous, écoutez-vous.
- Face au miroir, souriez-vous franchement, accordez-vous de l’égard : vous êtes une personne aimée et aimable.
- Lorsque vous avez des pensées négatives sur vous-même, imaginez-vous dire ces mêmes pensées à une personne que vous aimez beaucoup. C’est insoutenable ? Renversez la tendance et dites-vous des choses positives.
- Les attentes vis-à-vis des autres sont de précieuses informations. Remplacez les phrases qui commencent par « tu » en « je ». Exemple : « tu ne fais pas attention à moi » devient « je ne fais pas attention à moi. » Demandez-vous comment y remédier…
- Cultivez l’amour de vous-même, l’amour dans vos relatons, que cela devienne contagieux ! 🙂
- Si vous souhaitez connaître l’histoire qui aurait inspiré la Belle et la Bête, c’est ici.
Alors, êtes-vous prêt(e) à aimer et à être aimé(e) ? Je vous le souhaite, car il n’y a pas de ressenti plus pur. C’est toujours dommage de le voir entravé par des problèmes de communication, d’ego et autres maux… Quel bonheur de ressentir l’amour, il devrait toujours en être ainsi !
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