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Le Génie et la liberté

Le Génie et la liberté

Un après-midi pluvieux, je regardais le dessin animé Aladdin avec mes enfants. Èn entendant les répliques du génie, j’ai fait un raccourci rapide et la question a surgi : comment libérer son génie ?

La plupart des personnes n’ont pas conscience qu’elles ont du génie. Pourtant, tous autant que nous sommes, avec nos qualités, nos défauts, nos talents, nos compétences, avons tous une part de génie qui cherche à se libérer et se mettre en action.

Le hic, c’est qu’il est étouffé sous le poids des quand dira-t-on, réduit au silence par la peur, montré du doigt par le critique intérieur… Bref, Aladdin, c’est quoi l’histoire déjà ?

Aladdin – le film

Aladdin est un jeune garçon pauvre, mais plein de confiance et débrouillard. Il cède au chantage de Jafar, le méchant second du roi, qui lui demande d’aller chercher une lampe magique dans une grotte. Mais, Aladdin se méfie et préfère garder la lampe tant qu’il n’est pas sorti de la grotte.

Heureusement, car Jafar l’enferme dedans ! « Ali » y découvre alors le secret de la lampe qui est magique. Le génie qui habite cette lampe lui accorde 3 vœux… Le jeune garçon s’inquiète instantanément de ce que souhaiterait ce génie.

– « Aladdin : Qu’est-ce que tu souhaiterais ?
– Génie : Moi ? C’est bien la première fois qu’on me le demande. Eh bien en ce qui me concerne… oh non c’est impossible.
– Aladdin: Quoi ?
– Génie : Non, non, n’insiste pas !
– Aladdin : Mais quoi ? Dis-le-moi !
– Génie: La liberté…
– Aladdin : Quoi tu es prisonnier ?
– Génie: C’est la croix qu’il faut porter quand on a du génie, des pouvoirs cosmiques phénoménaux. Dans un vrai mouchoir de poche. Mais alors la liberté, au lieu de « vous voulez quoi ? Voulez quoi ? Voulez quoi ? ». Devenir mon propre maître, ce serait encore plus merveilleux que toute la magie et tous les trésors de tout l’univers ! Mais qu’est-ce que je raconte ? Il faut que je redescende sur terre. Ca n’arrivera jamais ! »

 

Libérer son génie…

Lorsque j’entends le mot « génie », j’ai tendance à l’associer au mot talent. Trop de personnes croient qu’elles n’ont pas de talent. Et pourtant !

Paul Valéry disait : « Le talent sans génie est peu de chose. Le génie sans talent n’est rien. »  Libérer son génie serait donc de reconnaître ses talents pour les rendre utiles au monde.

Reconnaître ses talents n’est pas une chose spontanée. En effet, ce que nous savons faire le mieux nous est si simple, si facile que l’on ne prend pas forcément conscience. Ce sont des forces qui semblent naturelles. Mais mettons-les dans un autre contexte. Oui, c’est facile pour nous, mais pour notre voisin ? notre collègue de travail ? notre ami ?

Aussi, les personnes qui réussissent dans la vie et/ou qui ont du succès, des réussites sur le plan personnel et/ou professionnel, le font autour d’un talent. Elles ont alors du génie car elles cherchent toujours à l’améliorer et à le cultiver. Le génie est de construire leur vie autour de ce talent, d’en faire quelque chose de riche, d’améliorable et de capitalisable.

 

… pour devenir son propre maître.

Libérer son génie permettrait alors de devenir son propre maître. Quand on y pense, il semble alors si bénéfique de se réaliser dans un talent, qui rappelons le, nous est si simple et si facile, et pour lequel nous éprouvons du plaisir.

Beaucoup de personnes ont un talent qu’elles mettent au service d’une autre personne, d’une autre entité, entreprise ou organisation, et encore une fois, sans vraiment avoir l’impression que c’est du talent. Elles rêvent de réussite professionnelle, mais n’ont pas l’emploi qui correspond à leur projet de vie.

Devenir son propre maître, ce serait par exemple, accepter son indépendance et oser entreprendre, être à son propre compte quitte à faire une formation ou un coaching pour. Lorsque nous nous réalisons dans un domaine où on excelle, on peut alors parler de développement, d’alignement ou de cohérence. On fait ce pourquoi nous sommes doués et nous sommes capables de vivre de nos talents et de notre génie.

 

Les petits trucs de Mam’coach

Réfléchissez maintenant spontanément à quel serait 3 de vos talents? Vous pouvez procéder par étapes:
  • Quand vous donnez le meilleur de vous-même, quelles sont les qualités / caractéristiques / capacités…que vous possédez et que vous pourriez utiliser dans cette situation ?
  • Quels sont les domaines dans lesquels vous avez constaté apprendre rapidement et facilement ? Dans quelles activités obtenez-vous les meilleurs résultats?
  • Vous pouvez aussi demander à 1 ou 2 personnes que vous connaissez bien et que vous aimez quels sont vos points forts.

 

Faites un retour sur votre enfance…
  • Quand vous étiez enfant, que vous étiez seul(e) et faisiez ce que vous vouliez, que faisiez-vous ?
  • Etant enfant, pour quoi étiez-vous connu ? (Ex : la casse cou, le timide, le bon élève, la madame je suis toujours en train de lire un livre, le bavard, la bagarreuse, le monsieur toujours à faire rire ses amis, le gourmand…)

 

Réfléchissez à vos aspirations profondes :
  • Que feriez-vous si vous n’aviez aucune contrainte de temps et d’argent ?
  • Quelles sont les dix choses (objet matériel / qualité / capacité/ trait de caractère…) que vous possédez et dont vous ne voudriez pour rien au monde vous passer ?

 

Pour trouver vos talents, vous pouvez aussi vous servir du modèle de Gallup…

– Pour cet exercice, les 34 talents ont été repérés sur une liste de 2 millions de personnes, les voici :

  • Le réalisateur
  • L’activateur
  • L’adaptable
  • L’analytique
  • L’organisateur
  • Le croyant
  • Le manager
  • Le communicateur
  • Le compétiteur
  • Le connecteur
  • Le contextuel
  • Le prudent
  • Le développeur
  • Le discipliné
  • L’empathique
  • Le juste
  • Le focalisateur
  • Le futuriste
  • L’unificateur
  • L’idéaliste
  • Le fédérateur
  • L’individualiste
  • Le collecteur
  • L’intellectuel
  • L’apprenant
  • L’optimiseur
  • Le réparateur
  • Le positif
  • Le fidèle
  • Le responsable
  • Le résiliant
  • L’excentrique
  • Le stratège
  • Le conquérant

– Vous pouvez maintenant sélectionner dans cette liste 5 personnalités talentueuses que vous possédez. Puis, vous les hiérarchiserez par ordre d’importance.

Alors, êtes-vous prêt(e) à découvrir vos talents et libérer votre génie ?  Je vous le souhaite, car il est dommage de voir des personnes qui se sentent entravées, enfermées alors qu’elles ont tant de talent… Et quel soulagement de faire ce qui nous fait vibrer!

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Vice Versa et les émotions

Vice Versa et les émotions

     Il apparaît parfois difficile de gérer ses émotions. Le problème c’est qu’elles sont généralement mal acceptées parce qu’on ne les comprend pas. Il y a un film qui explique très bien le rôle des émotions, il s’agit de Vice Versa. Un dessin animé pour les enfants diront certains… digne d’un vrai livre de psychologie pour d’autres… Pour comprendre les émotions, ce dessin-animé est une référence !

C’est parce que je suis maman que je suis coach, et c’est parce que je suis coach que je suis maman.

S’il y a bien une chose que le fait d’être maman m’apprend, c’est que les émotions sont dures à gérer. D’ailleurs, les parents l’apprennent souvent à leurs dépends : quand on n’est pas au clair avec ses émotions, comment accompagner les émotions de son enfant? Aussi, il convient d’observer un enfant vivre ses émotions, pour comprendre que les accueillir, les nommer, les verbaliser, c’est un long chemin d’apprentissage et de développement.

Alors, quels sont les messages des émotions ? Comment les identifier et les accueillir ?

 

Vice Versa– le film

Dans le film Vice Versa, Riley est une petite fille dont on observe l’apparition des émotions depuis sa venue au monde. Dans son quartier cérébral, il y a cinq personnifications des émotions de base : Joie, Tristesse, Peur, Dégoût et Colère.

Alors qu’elle grandit, ses expériences deviennent des souvenirs, collectés dans des boules de différentes couleurs, selon l’émotion principale du souvenir. Sa vie émotionnelle s’intensifie. La couleur est jaune pour Joie, bleue pour Tristesse, violette pour Peur, verte pour Dégoût et rouge pour Colère. Les boules sont envoyées dans la mémoire à long terme chaque nuit.

Les souvenirs essentiels sont à l’écart et sont tous jaunes (Joie). Chacun représente un de ses traits essentiels de personnalité et sont rattachés à une île : la Bêtise, la Famille, l’Honnêteté, la Passion et l’Amitié.

Joie dirige le quartier cérébral, et comme les autres émotions ne comprennent pas le rôle de Tristesse, ils l’éloignent de la table de contrôle.Quand Tristesse commence à toucher les souvenirs heureux de Riley, les rendant alors tristes, Joie essaie de les garder intacts en isolant Tristesse.

A la rentrée scolaire de Riley, Tristesse fait que la petite fille commence à pleurer devant toute sa classe, créant un souvenir principal triste. Joie, paniquée, tente de s’en débarrasser, mais finit par se battre avec Tristesse et libère les autres souvenirs essentiels, ce qui déconnecte les îles.

Joie, Tristesse et les souvenirs essentiels sont aspirés hors du Quartier cérébral et sont emmenés dans la mémoire à long terme, un immense labyrinthe…

Les émotions et leurs messages

L’émotion par définition est un mouvement qui sort !

Il s’agit d’une réaction physiologique en fonction d’une stimulation. Cette réaction vise à réguler l’état interne de l’organisme pour maintenir son intégrité et nous informe sur un besoin. C’est un formidable outil de connaissance de soi pour qui veut bien s’en servir.

La joie est une réponse à l’émerveillement, la gratitude, la réussite… Les besoins sont alors de se réjouir et de le partager, de créer du lien : danser, rire, chanter, partager, embrasser…

La tristesse est due à des situations de perte, de séparation ou d’échec. En cas de tristesse, on aura besoin de réconfort, d’acceptation, d’amour : se faire masser ou câliner, parler, pleurer…

La peur signale un danger, une situation inconnue et/ou insécurisée. Il faudra lui répondre par de la réassurance, de la protection et/ou de l’aide : câlin, parler, travailler la confiance en soi…

Le dégoût est causée par quelque chose de nocif. Les besoins à combler seront de l’ordre de la sécurité, du respect, de justice : parler, laisser la nourriture, éloigner les odeurs, demander de l’aide…

La colère est provoquée par la frustration, l’injustice, l’impuissance, lorsque l’on constate que son intégrité n’est pas respectée. Les besoins sont donc de l’ordre de l’écoute, de la compréhension, du changement, de la réparation, de la décharge d’énergie : crier, respirer, courir, faire une pause…

On aurait parfait tendance à confondre émotion et sentiment. L’émotion se manifeste sur le corps et le sentiment dans le cerveau ! Donc pour comprendre le message de l’émotion, il s’agit d’abord de saisir les signaux envoyés dans le corps.

 

Identifier les signaux des émotions

La joie entraîne l’accélération de la circulation sanguine et de la respiration, la dilatation des vaisseaux et l’excitation des sécrétions.  On ressent alors une sensation générale de bien-être et de détente.

En cas de tristesse, les glandes lacrymales libèrent des larmes. Pleurer permet d’éliminer une grande part des hormones de stress néfastes pour l’organisme. Ces larmes arrivent en telle abondance que les poches les contenant débordent et elles coulent ainsi sur notre visage. Elles ont donc un rôle de « protecteur psychique ». D’ailleurs, on se sent souvent mieux après avoir pleuré.

En cas de peur, la vision devient plus précise, nos réflexes sont plus vifs, le sang est dirigé vers nos muscles (notamment des jambes) pour qu’ils soient plus forts et pour que l’on puisse fuir rapidement. Cela provoque alors un palissement du visage. Nous devenons également moins sensibles à la douleur. Nous avons alors tout ce qu’il faut pour bien réagir au danger en combattant ou en fuyant efficacement. On voit d’ailleurs souvent dans de telles situations des personnes qui accomplissent des choses dont elles seraient normalement incapables.

Le dégoût entraîne une fermeture des narines avec retroussement de la lèvre supérieure face à une odeur désagréable ou pour recracher un aliment toxique.

La colère provoque une augmentation de l’activité cardio-respiratoire avec une accélération du rythme cardiaque, un afflux de sang, notamment dans la partie supérieure du corps (vers les mains, ce qui permet de s’emparer plus prestement d’une arme ou pour frapper un ennemi) ce qui peut colorer la peau. La respiration devient ample et rapide, les narines se dilatent pour s’adapter à un flux d’air plus important. Cela cause notamment la hausse involontaire du volume sonore lors de l’expression de la parole. Le visage se contracte, les sourcils se froncent, et les mâchoires se serrent, donnant une expression dure au visage. Il y a une sécrétion massive d’hormones comme l’adrénaline qui libère l’énergie nécessaire à une action vigoureuse.

Comme nous l’avons vu, les émotions correspondent à des réactions physiologiques de notre organisme qui cherche à rétablir un équilibre perdu. Il convient donc de les accueillir de manière appropriée.

Les petits trucs de Mam’coach pour accueillir ses émotions
  • Pour comprendre les causes de vos émotions, il faut d’abord les identifier. Physiologiquement que se passe-t-il pour vous ? Dans quelle situation ? Quelle est l’émotion ? Quelle réponse puis-je lui apporter ?
  • Les écouter et les exprimer. Qu’est-ce que mon émotion dit de moi ? Quel besoin dois-je écouter ? Comment puis-je l’exprimer ? Suis-je avec la/les bonne(s) personne(s) pour les exprimer ?
  • Les accepter pour mieux les gérer. Je m’accepte tel(le) que je suis avec mes ressentis. Quelle valeur a été touchée ? Est-ce que j’aurais pu réagir d’une autre manière ? Comment faire pour la prochaine fois ?

 

Dites-moi maintenant, comment appréhendez-vous vos émotions ?

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Les Jeux psychologiques ou comment Raiponce peut sortir du triangle dramatique

Les Jeux psychologiques ou comment Raiponce peut sortir du triangle dramatique

« Tu veux que je devienne la méchante ? Parfait ! Dorénavant je serai la méchante. » Mère Gothel dans Raiponce. Lorsque l’on regarde le dessin animé Raiponce, se pose la question des jeux psychologiques ou du triangle dramatique de Karpman.

La notion de « jeu psychologique » (Eric Berne) désigne une forme de relations négatives. Dans nos vies, nous pouvons rencontrer le triangle dramatique, notion développée par Stephen KARPMAN en Analyse Transactionnelle, en 1968.

Dans le triangle, il y 3 rôles : le Persécuteur, la Victime et le Sauveur. Voici leur description…

  • Le Persécuteur agresse, objecte, reproche : il a un pouvoir certain sur les autres.
  • La Victime subit cette agression, se plaint : les autres s’occupent d’elle.
  • Le Sauveteur protège, défend, s’interpose, sauve : il semble avoir le beau rôle.

Le triangle se met en place quand 3 protagonistes prennent chacun un des trois rôles. Aussi, il est important de souligner que chacun dans sa position, sa posture en tire un bénéfice qui n’est pas conscient.

Dans un 1ertemps et maintenant que nous savons un peu plus de quoi il s’agit, nous allons revenir au film, les rôles sont si bien dessinés, ils sont idéaux pour illustrer le triangle dramatique. Puis, nous nous demanderons comment prendre conscience des jeux psychologiques et s’en sortir.

 

Raiponce– le film

Il était une fois une larme de soleil tombée des cieux. De cette petite goutte naît une fleur magique aux pétales d’or. Son pouvoir est de guérir les maladies et les blessures.

Une horrible sorcière, Mère Gothel trouve cette fleur et découvre qu’elle a aussi le pouvoir de la faire rajeunir, il lui suffit, en touchant ses pétales, de chanter « Fleur aux pétales d’or, répands ta magie, inverse le temps, rends-moi ce qu’il m’a pris… »

Un jour, dans un royaume voisin, une reine qui s’apprête à accoucher, tombe gravement malade. On fait une potion de la légendaire Fleur d’or qui sauve la reine. Cette dernière donne le jour à une jolie petite princesse à la chevelure magique qu’on appelle Raiponce.

Mais une nuit la méchante Mère Gothel s’introduit dans le château et prend la princesse. Elle l’amène dans une tour au fin fond de la forêt pour l’élever comme sa fille. Elle lui apprend la « chanson qui fait rajeunir » et lui demande de la chanter à chaque fois qu’elle la coiffe.

Et c’est là que les jeux psychologiques commencent…

Mère Gothel (persécuteur) lui interdit de sortir de la tour car, le monde est très dangereux pour une fragile petite fille à la blondeur magique comme elle (victime). Raiponce rêve de s’échapper de cette tour, ne serait-ce qu’une fois par an, lors de son anniversaire car à chaque fois ce jour-là quand vient le soir, de mystérieuses lumières s’élèvent vers le ciel.

Pendant ce temps, une bande de voleurs menée par Flynn Rider vole la couronne de la princesse disparue. Dans sa fuite, Flynn abandonne ses complices dans une crevasse et, trouvant par hasard la tour de Raiponce, s’y cache.

Pour avoir le champ libre, Raiponce (victime) exprime alors à mère Gothel (persécuteur) le souhait d’avoir une peinture spéciale pour achever un des nombreux tableaux qu’elle peignait pour se distraire. Coup de théâtre, c’est là que mère Gothel se montre particulièrement humiliante avec sa fille. Prise de remords et en dépit des trois jours de voyage qu’il lui faut accomplir pour aller la chercher, la sorcière (victime) cède au soudain caprice de Raiponce (persécuteur).

Raiponce (victime / persécuteur) passe un marché avec Flynn (sauveur / victime) pour qu’’il l’emmène voir les mystérieuses lanternes. Bien qu’exaltée de se voir enfin délivrée, Raiponce n’en est pas moins tiraillée entre sa toute nouvelle liberté et la culpabilité d’avoir désobéi.

 

Prendre conscience des jeux psychologiques

Pour sortir du triangle dramatique, il faut d’abord apprendre à en avoir conscience. Or, les jeux ne se jouent jamais de manière consciente, les acteurs jouent sans s’en apercevoir.

Voici quelques questions à se poser pour diagnostiquer nos relations :

  • Quelle est la difficulté relationnelle que je rencontre aujourd’hui ? Avec qui ? Dans quelles situations?
  • Quelles sont les conséquences concrètes de cette difficulté ?
  • Quelles sont mes émotions lorsque je communique avec cette personne?
  • Suis-je dans une relation triangulaire ?
  • Si oui, qui sont le « persécuteur », la « victime », le « sauveur » ?
  • Est-ce que nous changeons de rôle à certains instants ?

Ces questions permettent de prendre conscience de la relation, des signes de reconnaissance échangés et des rôles joués chacun à sa façon dans la communication. NB : les rôles peuvent tourner.

De manière générale, pour face à ce problème et éviter la formation de jeux psychologiques, il conviendra de prendre conscience de sa « dominante ». La victime aura tendance à se plaindre, à attendre des autres qu’ils prennent en charge ses problèmes, à se sentir inférieure, se dévaloriser et se critiquer. Le persécuteur lui est plus prompt à agresser, critiquer, dévaloriser, voire harceler. Le sauveteur aura tendance à penser qu’il sait mieux que les autres et va voler au secours des autres alors même si on ne lui demande pas.

 

Se sortir des jeux psychologiques

La prise de conscience est la plus grosse étape du travail, car il est bien plus facile de s’en sortir quand on sait ce qu’il se joue.

Pour les personnes dont la tendance est à la victimisation, il faudra veiller à rester acteur de sa vie et ne pas attendre des autres qu’ils vous prennent en charge quand vous êtes en difficulté. Pour les personnes dont la tendance serait d’être persécuteurs, il faudra veiller à tempérer sa colère et à communiquer plus sereinement. Si vous avez tendance à sauver les autres, il faudra s’assurer, que la personne que vous aidez vous ait fait une demande, si le cadre de l’aide est bien posé.

Des choix sont alors possibles pour sortir des jeux psychologiques. On peut choisir de les ignorer en évitant de rentrer dans un rôle. Une autre possibilité sera de dévoiler le jeu, en décrivant les faits, la situation, sans jugement, l’idée étant que chacun prenne ses responsabilités. Aussi, il est possible de jouer le jeu, tout en prenant du recul et en respectant l’intégrité de chacun. Il peut être aussi bénéfique de rester à distance des jeux psychologiques et de leurs joueurs, voici qu’en pense Alain Cardon : « Souvent le seul recours pour se protéger, c’est de ne plus revoir ce vampire qui nous a si bien drainé. Fermer notre porte et faire barrage. »

 

Les petits trucs de Mam’coach

  • Prendre conscience des jeux psychologiques en diagnostiquant ses relations et en trouvant sa « dominante ».
  • Quand nous sommes dans un jeu psychologique, comprendre notre place à l’intérieur de celui-ci : quel rôle nous avons adopté, pourquoi, quels sont les bénéfices que nous y trouvons, quels sont les inconvénients à ce jeu.
  • Faire un choix : ignorer, dévoiler, jouer le « jeu » ou rester à distance et mettre ses limites.

 

 

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La Mission de vie dépasse la peur au pays de Zootopie

La Mission de vie dépasse la peur au pays de Zootopie

« La seule chose dont on doit avoir peur, c’est de la peur elle-même. » Judy Hoops dans Zootopie.

Quand j’ai entendu cette phrase, elle est venue éclairer plus fort toute une partie de moi. Ce fut comme une révélation. Et pourtant, j’avais déjà entendu ces mots. Mais là, à ce moment-là, j’ai des questions dans tous les sens … C’est quoi la peur ? Une mission de vie est-elle plus grande que la peur ? Comment oser quand on a peur ?

C’est parce que je suis maman que je suis coach, et c’est parce que je suis coach que je suis maman.
S’il y a bien une chose que le fait d’être maman m’a apprise, c’est que la peur m’invitait à passer à l’action. Je pouvais transcender mes peurs car j’avais au-dessus de moi une mission, une mission de vie, quelque chose de plus grand et de plus fort à atteindre. Oh yeah ! Revenons au film…

Zootopie– le film

Au début du film, on voit un spectacle d’école. Judy Hopps, petite lapine de 9 ans, annonce lors de celui-ci qu’elle veut vivre à Zootopie et devenir agent de police. Judy tape fort dès le départ !

En effet, Judy vit à la campagne. Zootopie est une ville où ne vivent que des mammifères, prédateurs et proies cohabitent. En bref, c’est une grosse ville et ça peut faire peur… De plus, tous les membres de la famille de Judy cultivent des carottes. Pourquoi donc cette lapine a-t-elle décidé de ne pas cultiver des carottes et d’aller chasser le crime ?!

Aussi, les parents de Judy estiment qu’être agent de police est un métier trop dangereux pour une lapine.
Judy croit très fort en sa mission. Et même, lorsque son camarade Gideon Grey, le renard voleur, l’attaque alors qu’elle veut prendre la défense de ses camarades, Judy est plus déterminée que jamais. Elle ira combattre le crime à Zootopie, elle le sait ! Nous suivrons donc ses débuts à l’école de police et de chasseuse de crime…

La peur

La peur est une émotion qui a pour but de nous maintenir en vie. Elle signale un danger. Elle peut nous amener à nous dépasser, décupler nos forces, nous surpasser lorsqu’il s’agit de vie ou de survie. En cas de danger, nous sommes capables d’aller bien plus loin que ce qu’on aurait un jour imaginé. La peur peut donc mettre en action.

La peur peut aussi nous inviter à nous figer. Face à une situation nouvelle, que l’on ne connaît pas, elle peut susurrer à l’oreille : « non, n’y va pas, ce n’est pas pour toi, je veux te maintenir en vie, là c’est trop pour toi, reste tranquille. » Aussi, on peut répercuter cette peur, sur les personnes qui nous sont proches, comme les parents de Judy. Leur intention n’est pas mauvaise, mais elle pourrait être un frein à l’action pour leur enfant. Sauf que la petite lapine est bien plus déterminée et ne se laisse pas polluer par leurs peurs.

Et oui, les parents de Judy Hopps ont si peur pour leur fille qu’ils aimeraient qu’elle reste auprès d’eux et qu’elle n’aille pas accomplir ce pourquoi elle est née : sa mission de vie.

La mission de vie

Le terme « mission de vie » peut provoquer des rictus d’incompréhension. On peut y voir une dimension religieuse, de grand, de bien trop grand, de quoi faire sourire les sceptiques.

Alors que des personnes pensent que la vie est linéaire, où le travail doit prendre une place importante de par le temps qu’on y consacre et permettre de subvenir à nos besoins et ses à-côtés. D’autres se sentent reliés à des destins plus grands et à des forces qui leur permettent d’accomplir ce pourquoi ils sont faits : aider, créer, rêver, superviser, relever des défis, fédérer… et de voir grand.

Judy Hopps veut devenir policière, chasser le crime, c’est sa mission de vie. L’épisode avec le renard aurait pu la décourager, lui faire peur. Au contraire, cela n’a fait que renforcer cette conviction. Elle aurait pu choisir autre chose, de plus facile, qui lui demande moins d’efforts, cultiver des carottes par exemple.

Sauf que chasser le crime et œuvrer pour la justice, cela fait sens pour elle. Tellement sens, que la puissance de sa vocation transcende tout ce qui aurait pu la freiner : la peur de ses parents, vivre dans une grande ville, faire l’école de police où aucun lapin n’a jamais mis les pieds. Ce qui amène à conclure qu’il semble plus facile de se dépasser lorsque l’on sait pourquoi on fait les choses, lorsque l’on a trouvé notre mission.

Les petits trucs de Mam’coach

– Pour comprendre vos peurs, je vous propose d’en faire la liste : peur de l’inconnu, de l’abandon, des autres, du manque… Et par la suite, de mettre en face les souvenirs que vous avez face à la peur. Puis, interrogez-vous sur le besoin non satisfait de votre peur. En gros, il s’agira de comprendre votre émotion pour répondre correctement à son message.

– Pour trouver votre mission de vie, il semble opportun de se poser certaines questions. A quel monde je me sens appartenir ? Quel monde ai-je envie de construire ou de laisser ? Quel message ai-je envie de faire passer ? A quoi ai-je envie de participer et d’apporter ma pierre ? Pour quel édifice ?

– Ensuite, vous pouvez vous demander si votre mission de vie est plus forte que vos peurs, si celles-ci sont un frein pour passer à l’action. Qu’est-ce qui vous manque concrètement pour passer à l’action ? De quoi avez-vous besoin ? Que voulez-vous vraiment ? Est-ce que cela dépend que de vous ? Que pouvez-vous mettre en place tout de suite ?

Dites-moi maintenant comment appréhendez-vous vos peurs ? Quelle est votre mission de vie ? Quel est votre plan pour y parvenir ?

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Cycle ou transition? Le modèle d’Hudson

Cycle ou transition? Le modèle d’Hudson

Le changement est constant. Notre vie ne se déroule pas de façon linéaire, il vaut mieux l’accompagner et comprendre quels sont nos cycles. C’est comme un roman où chaque cycle serait un chapitre. Ce sont des histoires plus petites dans une grande histoire. La compréhension des cycles de notre vie permet de moduler notre énergie.

Aujourd’hui, je vous présente le modèle d’Hudson. Au fait, qui c’est ??? Frédéric Hudson, docteur de l’Université de Columbia, fondateur du célèbre Fielding Institute en 1973, est un expert en formation d’adultes. Couronné « Executive Coach of the Year » par AT&T en 1993 et « Life-Work Balance Coach » par Harley-Davidson en 1995, il a été coach pour Motorola, Quantum, Sybase, Syntex et Lockheed.

Anciens principes / nouveaux principes

Nous sommes face à un bouleversement culturel de nos sociétés : il y a un changement des règles sur lesquelles nous comptions pour mener notre vie. Ces anciennes règles étaient :

– l’amélioration linéaire : si nous sommes honnêtes et travailleurs, notre vie va aller de mieux en mieux et, à chaque génération, elle va encore s’améliorer régulièrement.

– l’état d’équilibre : si nous travaillons bien, nous arriverons chacun à un état de stabilité, de sécurité et de bonheur qui durera le reste de notre vie.

extérieur / intérieur : notre vie personnelle est déterminée par les directives de la société qui nous entoure ; si nous les suivons (école, mariage, religion, carrière, lois), tout ira bien.

– l’apprentissage : l’école, c’est bien pour les jeunes ; ils y apprennent comment assumer leur vie d’adulte, leur carrière, leur rôle social ; les adultes passent l’essentiel de leur temps à travailler et un peu seulement à apprendre.

Aujourd’hui, les nouveaux principes sont :

les cycles successifs : notre vie n’est pas linéaire, nous vivons un chapitre, nous nous renouvelons puis passons au chapitre suivant. Nous traversons des cycles et des transitions.

la règle des changements continus, qui ne nous laisse pas nous reposer; plus la peine d’imaginer que nous atteindrons un état de stabilité, cristallisé et prévisible.

intérieur / extérieur : pour rester dans la course, nous devons nous appuyer sur ce que nous avons à l’intérieur de nous, sur ce que nous croyons.

l’apprentissage pour tous : notre principale activité doit être d’apprendre, quel que soit notre âge.

Le changement est devenu la seule certitude de nos vies ; les gens et les organisations vivent dans l’incertitude perpétuelle et la peur. Peu d’entre eux formulent des plans à long terme, ils suivent simplement leur emploi du temps surchargé au jour le jour.

Le problème vient du fait qu’alors que nous voyons la société passer d’un modèle « stable-ordonné-équilibré» à un modèle de changement continu et désordonné, nous vivons encore, la plupart d’entre nous, selon les anciennes règles. Et nous rageons de voir qu’elles ne fonctionnent plus. Au lieu d’apprendre comment nous épanouir dans un monde de changement, nous nous considérons comme en fin de course, trompés, sans références.

Les cycles de vie

Au cours d’un changement de vie ou d’une transition, nous allons passer par 4 phases. La durée des phases ne sont pas équivalentes. il faut un an pour expérimenter un changement profond et durable, c’est pourquoi Frédéric Hudson se réfère aux 4 saisons.

Phase 1 – l’été :

On est en forte motivation, on démarre. Il faut poser ses objectifs et établir une stratégie. On peut rester longtemps en phase 1 avec des hauts et des bas mais toujours en haut de la ligne de flottaison. Il arrive que nous ne fassions pas le tour complet, mais qu’après l’Automne, on retourne en été. Cela s’appelle une « mini transition ».

Phase 2 – l’automne :

« On y va comme si on en revenait ». La démotivation s’installe. Le cœur n’y est plus. On en a marre car on a pris conscience de tout ce qu’il fallait mettre en œuvre pour changer et cela peut nous déprimer. Il vaut mieux ne pas rester coincé en phase 2 car c’est dur pour nous et notre entourage. Dans cette phase, il faut se ressourcer, réfléchir à ses valeurs. Ne pas essayer de se remotiver mais prendre soin de soi (sport, technique de bien-être, massages, méditations) et de ses besoins.

Phase 3 – l’hiver :

Cette phase est celle de l’inconfort et de l’introspection : qu’est-ce que je veux vraiment pour moi maintenant ? On se sent entre deux chaises. On est dans la recherche de sens et de spiritualité. Vous savez que l’homme (la plupart en tout cas) a peur de mourir mais sachez que mourir de ses illusions n’a jamais fait mourir personne. C’est juste une phase désagréable à passer.

Phase 4 – le printemps :

C’est le temps des projets. Cela peut être aussi une boulimie d’apprentissage : lectures, conférences, séminaires, formations. On n’est pas encore calé sur ce qu’on veut vraiment, « son truc ». La tendance est d’y aller à tâtons, de peaufiner son projet. On travaille sur ses talents, on teste et recherche des options. Suivant ses domaines de vie (personnelle ou professionnelle), on peut ne pas être dans le même cycle. Dans ce cas, on ne va pas faire le cycle complet mais des minis transitions.

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Les petits trucs de Mam’coach
  • Faites votre ligne de vie à partir de vos 18 ans (Bac). Il ne s’agit pas ici de se juger aujourd’hui par rapport au passé mais de le relire et de réfléchir pour le faire sien ce qui permet de donner un sens à sa vie. Comment lisez-vous cette ligne ? Quel apprentissage en tirez-vous ? Quel sens donnez-vous aux pics du haut et aux pics du bas de votre ligne de vie ?
  • Dans quelle saison êtes-vous actuellement ? Vous rappelez-vous un exemple de mini transition que vous avez pu faire dans le passé ?
  • Pour écrire votre chapitre de vie, voici le lien pour recevoir gratuitement la fiche outil « Construire sa vision de vie ».

 

 

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