« La seule chose dont on doit avoir peur, c’est de la peur elle-même. » Judy Hoops dans Zootopie.
Quand j’ai entendu cette phrase, elle est venue éclairer plus fort toute une partie de moi. Ce fut comme une révélation. Et pourtant, j’avais déjà entendu ces mots. Mais là, à ce moment-là, j’ai des questions dans tous les sens … C’est quoi la peur ? Une mission de vie est-elle plus grande que la peur ? Comment oser quand on a peur ?
C’est parce que je suis maman que je suis coach, et c’est parce que je suis coach que je suis maman.
S’il y a bien une chose que le fait d’être maman m’a apprise, c’est que la peur m’invitait à passer à l’action. Je pouvais transcender mes peurs car j’avais au-dessus de moi une mission, une mission de vie, quelque chose de plus grand et de plus fort à atteindre. Oh yeah ! Revenons au film…
Zootopie– le film
Au début du film, on voit un spectacle d’école. Judy Hopps, petite lapine de 9 ans, annonce lors de celui-ci qu’elle veut vivre à Zootopie et devenir agent de police. Judy tape fort dès le départ !
En effet, Judy vit à la campagne. Zootopie est une ville où ne vivent que des mammifères, prédateurs et proies cohabitent. En bref, c’est une grosse ville et ça peut faire peur… De plus, tous les membres de la famille de Judy cultivent des carottes. Pourquoi donc cette lapine a-t-elle décidé de ne pas cultiver des carottes et d’aller chasser le crime ?!
Aussi, les parents de Judy estiment qu’être agent de police est un métier trop dangereux pour une lapine.
Judy croit très fort en sa mission. Et même, lorsque son camarade Gideon Grey, le renard voleur, l’attaque alors qu’elle veut prendre la défense de ses camarades, Judy est plus déterminée que jamais. Elle ira combattre le crime à Zootopie, elle le sait ! Nous suivrons donc ses débuts à l’école de police et de chasseuse de crime…
La peur
La peur est une émotion qui a pour but de nous maintenir en vie. Elle signale un danger. Elle peut nous amener à nous dépasser, décupler nos forces, nous surpasser lorsqu’il s’agit de vie ou de survie. En cas de danger, nous sommes capables d’aller bien plus loin que ce qu’on aurait un jour imaginé. La peur peut donc mettre en action.
La peur peut aussi nous inviter à nous figer. Face à une situation nouvelle, que l’on ne connaît pas, elle peut susurrer à l’oreille : « non, n’y va pas, ce n’est pas pour toi, je veux te maintenir en vie, là c’est trop pour toi, reste tranquille. » Aussi, on peut répercuter cette peur, sur les personnes qui nous sont proches, comme les parents de Judy. Leur intention n’est pas mauvaise, mais elle pourrait être un frein à l’action pour leur enfant. Sauf que la petite lapine est bien plus déterminée et ne se laisse pas polluer par leurs peurs.
Et oui, les parents de Judy Hopps ont si peur pour leur fille qu’ils aimeraient qu’elle reste auprès d’eux et qu’elle n’aille pas accomplir ce pourquoi elle est née : sa mission de vie.
La mission de vie
Le terme « mission de vie » peut provoquer des rictus d’incompréhension. On peut y voir une dimension religieuse, de grand, de bien trop grand, de quoi faire sourire les sceptiques.
Alors que des personnes pensent que la vie est linéaire, où le travail doit prendre une place importante de par le temps qu’on y consacre et permettre de subvenir à nos besoins et ses à-côtés. D’autres se sentent reliés à des destins plus grands et à des forces qui leur permettent d’accomplir ce pourquoi ils sont faits : aider, créer, rêver, superviser, relever des défis, fédérer… et de voir grand.
Judy Hopps veut devenir policière, chasser le crime, c’est sa mission de vie. L’épisode avec le renard aurait pu la décourager, lui faire peur. Au contraire, cela n’a fait que renforcer cette conviction. Elle aurait pu choisir autre chose, de plus facile, qui lui demande moins d’efforts, cultiver des carottes par exemple.
Sauf que chasser le crime et œuvrer pour la justice, cela fait sens pour elle. Tellement sens, que la puissance de sa vocation transcende tout ce qui aurait pu la freiner : la peur de ses parents, vivre dans une grande ville, faire l’école de police où aucun lapin n’a jamais mis les pieds. Ce qui amène à conclure qu’il semble plus facile de se dépasser lorsque l’on sait pourquoi on fait les choses, lorsque l’on a trouvé notre mission.
Les petits trucs de Mam’coach
– Pour comprendre vos peurs, je vous propose d’en faire la liste : peur de l’inconnu, de l’abandon, des autres, du manque… Et par la suite, de mettre en face les souvenirs que vous avez face à la peur. Puis, interrogez-vous sur le besoin non satisfait de votre peur. En gros, il s’agira de comprendre votre émotion pour répondre correctement à son message.
– Pour trouver votre mission de vie, il semble opportun de se poser certaines questions. A quel monde je me sens appartenir ? Quel monde ai-je envie de construire ou de laisser ? Quel message ai-je envie de faire passer ? A quoi ai-je envie de participer et d’apporter ma pierre ? Pour quel édifice ?
– Ensuite, vous pouvez vous demander si votre mission de vie est plus forte que vos peurs, si celles-ci sont un frein pour passer à l’action. Qu’est-ce qui vous manque concrètement pour passer à l’action ? De quoi avez-vous besoin ? Que voulez-vous vraiment ? Est-ce que cela dépend que de vous ? Que pouvez-vous mettre en place tout de suite ?
Dites-moi maintenant comment appréhendez-vous vos peurs ? Quelle est votre mission de vie ? Quel est votre plan pour y parvenir ?
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